Les congés de maladie
Cet avantage social, financé par l’employeur, assure un revenu aux employés malades ou blessés qui ne peuvent pas travailler. En règle générale, il est limité à un certain nombre de jours par année. La loi n’impose pas l’octroi de congés de maladie, qui sont donnés à la discrétion de l’employeur ou négociés dans l’entente collective.
Le régime privé d’invalidité de courte durée
Il s’agit d’un substitut partiel du salaire payé par l’employeur ou une compagnie d’assurance à des employés qui cessent le travail pendant une courte période. Les régimes d’invalidité de courte durée et de longue durée comportent souvent des dispositions en vertu desquelles la compagnie d’assurance peut décider que le financement des services favorisera la réadaptation professionnelle. Souvent de courte durée, ce soutien est conçu pour vous aider à vous recycler.
Il est important que noter que ces régimes constituent un avantage optionnel financé par l’employeur ou à votre charge. Certains programmes d’invalidité de courte durée proposent une aide précoce d’intervention à la réadaptation professionnelle.
Pour en savoir plus, consultez le feuillet d’information nº 2 de Réseau invalidité épisodique et emploi (PDF).
Le régime privé d’invalidité de longue durée
Demandez à votre employeur ou à votre compagnie d’assurance si vous êtes inscrit à un régime d’invalidité à long terme. En général, ce type d’assurance remplace une partie du salaire des employés absents pendant une longue période et pouvant fournir une preuve médicale de leur inaptitude au travail. La définition de l’invalidité et celle de l’admissibilité au remplacement du salaire dépendent du régime et peuvent changer à terme. De nombreux régimes prévoient le paiement de votre salaire si vous ne pouvez plus occuper votre ancien poste. C’est ce qu’on appelle la période de l’emploi actuel. Au bout d’une ou deux années, cependant, on vous demandera si vous pouvez faire un autre travail. C’est ce qu’on appelle la période « tout emploi ». Pour en savoir davantage, consultez le Guide sur l’assurance invalidité. Certaines assurances comportent des dispositions sur l’invalidité permanente partielle.
Les survivants du cancer ne doivent pas partir du principe que l’aide accordée par l’assurance est la même partout et qu’elle se poursuivra indéfiniment. Il est important de bien examiner les modifications apportées aux définitions de l’admissibilité dans la police et, si vous ne vous sentez pas en mesure de reprendre votre ancien emploi, de demander l’aide de la compagnie d’assurance pour vous recycler au cours de la période de l’emploi actuel. Vous serez ainsi capable d’occuper un autre poste dès le début de la période « tout emploi ». En anticipant rapidement ces changements, vous éviterez la perte de votre emploi et le fardeau financier qui l’accompagne. Pour en savoir plus, consultez le feuillet d’information nº 3 de Réseau invalidité épisodique et emploi (PDF).
La demande de prestations d’invalidité de longue durée
Pour savoir comment demander les prestations d’invalidité de longue durée, lisez l’article Navigating your Long-Term Disability Claim d’Ella Forbes-Chilibeck, sur le site Web du Réseau canadien des survivants du cancer.
S’y retrouver dans la demande de prestations d’invalidité de longue durée
À un certain moment, votre assureur pourrait vous demander de réclamer les prestations d’invalidité du Régime de pensions du Canada (PIRPC) afin de réduire ses coûts. Vous devrez probablement accepter qu’elles lui soient directement versées.
Les personnes qui bénéficient d’une assurance privée (invalidité de courte durée et de longue durée) devraient penser à demander du soutien en réadaptation professionnelle. Les services associés peuvent inclure l’évaluation, la planification et le soutien visant à réintégrer un employé au travail. La disponibilité et le niveau de soutien varient en fonction du mandat de ces services.
Pour en savoir davantage, consultez Assurance-invalidité de longue durée : Soutien en cas d’absences du travail prolongées du Réseau invalidité épisodique et emploi.
Dans de nombreux cas, il faut spécifiquement demander un soutien à la réadaptation professionnelle, car l’orientation n’est pas automatique. Si votre médecin pense que vous devriez bénéficier d’un tel soutien, il peut en faire la recommandation, et les fournisseurs d’assurance privée décideront de le financer ou non. Dans bien des cas, un de leurs conseillers en réadaptation professionnelle commencera par évaluer la nécessité d’un tel service. Il peut aussi arriver que le gestionnaire qui traite la demande accorde spontanément de tels services. Voyez les suggestions pour travailler avec le conseiller en réadaptation professionnelle d’une compagnie d’assurance (en anglais).