Dans cette section, vous serez guidé sur la façon de remettre en question certaines de vos pensées et sentiments inutiles. Mais d’abord, vous devez apprendre à « nommer » les pensées inutiles que vous pouvez utiliser. Lorsque vous vous sentez stressé au travail, demandez-vous si vous tombez dans un schéma de pensée inutile, également connu sous le nom de distorsions cognitives.
Cliquez sur chaque schéma de pensée inutile ci-dessous pour afficher chaque schéma de pensée inutile et un exemple :
La pensée tout-ou-rien
Vous voyez les choses comme des opposés (noir et blanc, tout ou rien) et vous ne pouvez pas percevoir le gris ou le juste milieu. Vous pensez que les choses sont soit merveilleuses soit horribles, bonnes ou mauvaises, parfaites ou un échec.
Exemple : La première semaine de votre retour, vous éprouvez des difficultés avec l’une de vos tâches professionnelles. Vous en concluez que vous ne serez jamais plus capable de reprendre votre travail.
Le filtre mental
Vous prenez un seul événement négatif et ensuite interprétez tous les autres événements de manière négative par rapport à l’événement négatif unique et négligez d’autres caractéristiques positives ou neutres de la situation qui réfutent votre interprétation négative ultérieure des événements.
Exemple : Vous prenez un seul événement négatif et interprétez tous les autres événements de manière négative en rapport avec cet événement négatif unique. Vous avez tendance à négliger d’autres caractéristiques positives ou neutres de la situation qui réfutent votre interprétation négative ultérieure des événements.
La surgénéralisation
Vous généralisez un seul événement négatif à une variété d’autres situations, même si vous n’en avez aucune preuve.
Exemple : Vous commencez votre journée par un événement qui ne va pas bien et vous interprétez tous les autres événements comme négatifs. Vous pensez « Oh, c’est une mauvaise journée » au lieu de prêter attention aux événements qui vont bien ce jour-là.
Le grossissement ou la minimisation (catastrophisme)
C’est l’illusion de la loupe. Vous percevez les choses plus grandes ou plus petites qu’elles ne le sont réellement. Par exemple, vous surestimez ou sous-estimez l’importance de tout ce que vous envisagez, y compris les tâches professionnelles, les compétences, les capacités et les réalisations.
Exemple : Quelqu’un vous fait un compliment sur une tâche que vous avez accomplie. Vous minimisez la tâche en disant « Ce n’était rien », alors qu’en fait, la tâche a nécessité des connaissances spécifiques, du temps et des efforts pour être accomplie.
Sauter aux conclusions
La télépathie : Vous supposez que vous connaissez les raisons des actions des autres et leurs pensées sans les valider avec eux.
La divination : Vous supposez que vous savez comment les choses vont se dérouler ou ce que les autres feront à l’avenir.
Exemple : Vous supposez que vous connaissez la raison pour laquelle vos collègues de travail n’ont pas appelé lorsque vous étiez en congé de maladie. Lorsque vous reprenez le travail de façon graduelle, vous supposez que vos collègues pensent que vous êtes paresseux.
« Tout le monde au travail se sentira mal pour moi parce que j’ai eu un cancer. »
« Je n’aurai pas de succès si je retourne au travail. »
Le perfectionnisme
Vous pensez que quelque chose n’est assez bon que s’il est parfait. Et parce que vous ne pouvez pas le rendre parfait, vous n’êtes jamais satisfait et ne pouvez jamais être fier de quoi que ce soit.
Exemple : Vous vous attendez à retourner au travail et à tout faire parfaitement, même si ce n’est pas humainement possible.
Le « Ça devrait »
Vous savez comment le monde devrait être, et il n’est pas tel que vous le concevez. Vous savez comment vous devriez être et vous ne l’êtes pas. Le résultat est que vous êtes constamment déçu et en colère contre vous-même et contre tout le monde autour de vous.
Exemple : Vous travaillez en tant qu’hygiéniste dentaire et vous estimez que vous devriez être totalement rétablie et capable de travailler à 150 % avant de pouvoir recevoir des patients.
L’étiquetage
Vous vous parlez d’une manière rigide, en vous qualifiant de noms comme « inutile », « incompétent », « perdant » ou « paresseux ». Vous vous parlez comme vous ne parleriez jamais à autrui.
Exemple : Vous vous dites que vous êtes un « perdant » parce que vous n’êtes pas en mesure de reprendre toutes vos activités professionnelles dès votre retour au travail.
La surpersonnalisation
Vous assumez la responsabilité personnelle de quelque chose dont vous n’êtes pas responsable.
Votre superviseur est de mauvaise humeur. Vous partez du principe que c’est votre faute et, sans même lui en parler, vous ne cherchez pas d’autres raisons possibles.