Ms. Maureen Parkinson, Vocational Rehabilitation Counsellor, M.Ed. C.C.R.C, BC Cancer
Ms. Maureen Parkinson is the province-wide vocational rehabilitation counsellor at the BC Cancer Agency. She has also been vocational rehabilitation counsellor at a public rehabilitation hospital and vocational rehabilitation consultant to insurance companies and the court system. She has instructed and facilitated Service-Canada-funded programs on job searching and career exploration. Ms. Parkinson has a Masters in Counselling Psychology, is a Canadian Certified Rehabilitation Counsellor, and completed the Certified Return to Work Coordinator Program through the National Institute for Disability Management and Research. She has developed return-to-work and job-search seminars for cancer patients and created the guidebook “Cancer and Returning to Work: A Practical Guide for Cancer Patients” as well as on-line articles about returning to work and school. She also co-authored a paper commissioned by the Canadian Association of Psychosocial Oncology, “Cancer and Work: A Canadian Perspective”.
Melanie McDonald, MSW, RSW is a social worker at the BC Cancer Agency. She works to support patients and families cope with cancer from diagnosis to post-treatment. She facilitates numerous group programs including mindfulness-based stress reduction, relaxation a children/family group. She has previously worked in university and hospice settings.
Un merci spécial au service de consultation des patients et des familles du Vancouver Cancer Centre de la BC Cancer Agency pour leurs idées sur ce sujet.
Après un diagnostic de cancer, il est courant de penser différemment à propos du travail. De nombreux patients réévaluent le type de travail dans lequel ils sont engagés et le temps passé au travail. La recherche a identifié cela comme un « changement de priorités », et il a été constaté qu’il motive et dissuade certains patients atteints de cancer à retourner ou à rester au travail. 1
Un changement de priorités peut englober de nombreuses émotions et processus pour les survivants du cancer. Pour certains, cela est dû au fait que pendant le traitement du cancer, la majeure partie de leur énergie est utilisée pour suivre le traitement et faire face aux effets secondaires. La recherche montre qu’il est courant que l’impact émotionnel du cancer fasse surface après le traitement. Les luttes internes et les changements de priorités rendent souvent difficile la prise de décisions concernant le travail. Cela peut entraîner une certaine hésitation à aller de l’avant avec le retour au travail et peut être interprété par d’autres comme une perte d’intérêt pour le travail.
Vous trouverez ci-dessous les changements de priorités qui peuvent avoir une incidence sur les décisions concernant le travail.
Le temps est plus important
Le temps a plus de sens pour de nombreux survivants du cancer. Une maladie grave fait souvent prendre conscience de leur mortalité. Il est courant que les gens se préoccupent davantage de la façon dont ils passent leur temps, notamment la quantité d’heures de travail et le type de travail qu’ils font. Certains peuvent penser qu’ils aimeraient passer plus de temps avec leur famille et qu’ils veulent réduire le temps qu’ils dédient au travail. D’autres voudront peut-être se concentrer davantage sur l’engagement dans un travail qui leur est davantage significatif.
Désir de vivre plus consciencieusement
Certains peuvent avoir l’impression que jusqu’au diagnostic, ils travaillaient sans penser à la façon dont ils passaient leur temps, ou « vivaient sur le pilote automatique ». Il est courant que les survivants du cancer désirent vivre plus consciencieusement. Cela peut également inclure d’être plus conscient de vivre le moment présent à la maison et au travail. C’est un domaine qui demande de la pratique et de la compassion. Voir la pleine conscience au travail dans notre section Survivants.
Désir de vivre une vie plus saine
Il est courant pour les survivants du cancer de vouloir vivre une vie plus saine. Cela vient souvent de l’espoir de prévenir la récidive ou la progression du cancer. Il peut s’agir de vouloir se concentrer sur une vie saine comme faire de l’exercice, mieux manger et travailler vers une meilleure santé mentale et un meilleur bien-être. Donner la priorité à la santé physique et mentale est un changement courant pour les survivants du cancer. Les survivants expriment souvent des craintes que le stress cause le cancer et s’inquiètent du stress au travail. Bien que la recherche dans ce domaine soit mitigée, il y a lieu d’encourager les patients à apprendre de bonnes stratégies de santé mentale afin de vivre une vie plus satisfaisante et de meilleure qualité. De plus, il est important de rappeler aux patients que le stress ne disparaîtra jamais complètement de leur vie car il fait partie de la vie. Cependant, il leur est possible de modifier leur rapport au stress, en étant plus conscients et en adoptant un équilibre plus sain dans leurs obligations quotidiennes. En savoir plus sur le bien-être au travail dans notre section Survivants.