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Employeurs L’adaptation du lieu de travail L’adaptation du lieu de travail en fonction du cancer

L’adaptation du lieu de travail en fonction du cancer

Kyla Johnson, Occupational Therapist, Segal Cancer Centre, Jewish General Hospital

Ms. Kyla Johnson, M.Sc.A., originally from Edmonton, Alberta, Kyla Johnson works as an Occupational Therapist at the Segal Cancer Center of the Jewish General Hospital. She holds a Master of Science in Occupational Therapy from McGill University. Her goal as a rehabilitation professional in Oncology is to enable people with cancer to be able to do what they want and need to do, in all stages of their cancer experience. Kyla helps develop strategies and accommodations to facilitate a return to meaningful life roles, including work. She is specialized in cancer-related cognitive dysfunction and runs a weekly group teaching strategies to improve daily cognitive functioning. Kyla also leads a volunteer yoga class for young adults with cancer. She lives in Montreal, Quebec.

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Chacun réagit à sa manière au cancer et à son traitement. Par exemple, les effets immédiats et à long terme, ainsi que l’intensité des symptômes ressentis, dépendront du type de cancer et du traitement suivi, ainsi que de la personne. Consultez Les répercussions du cancer sur le travail pour en savoir plus sur les symptômes et les effets courants du traitement, ainsi que la manière dont ils peuvent compromettre l’aptitude au travail.

Voici des idées de mesures d’adaptation propres aux symptômes courants du cancer et aux effets secondaires du traitement. Cliquez directement sur chaque symptôme pour afficher les idées correspondantes.


La fatigue

Idées d’adaptation du lieu de travail

Il existe de multiples solutions pour modifier une tâche afin d’alléger la fatigue attribuable au cancer :

  • Planifier un retour au travail progressif.
  • Recenser les tâches non essentielles et les confier à d’autres employés.
  • Réduire le stress en milieu de travail.
  • Modifier les horaires de travail.
  • Modifier le milieu de travail.
  • Réduire l’effort physique.
  • Effectuer des tâches moins exigeantes sur le plan physique.
  • Diviser les tâches exigeantes en petites étapes.
  • Se reposer entre les étapes.
  • Faire plusieurs voyages avec des charges plus légères.
  • Recourir à des outils électriques plutôt qu’à la force manuelle.
  • Changer souvent de position pour réduire la tension physique.
  • Changer de tâche avant de se fatiguer.
  • Utiliser des systèmes à roues pour déplacer des objets (p. ex. chariot, brouette).
  • Travailler en position assise; si ce n’est pas possible, garder une chaise pour se reposer à proximité.
  • Envisager l’achat d’un tabouret assis-debout.
  • Limiter la saisie manuelle en utilisant un logiciel de reconnaissance vocale.

La réduction du stress professionnel :

  • Recenser les tâches ou les milieu de travail les plus générateurs de stress.
  • Collaborer avec l’employé pour trouver des solutions de rechange.
  • Penser à donner des consignes de relaxation et des techniques de gestion du stress.
  • Orienter l’employé vers des ressources en matière de bien-être, s’il y a lieu.

La modification de l’horaire de travail :

  • Instaurer un horaire variable tenant compte des périodes de manque d’énergie de la journée.
  • Modifier les quarts en fonction des heures durant lesquelles l’employé a le plus d’énergie et de manière à éviter la fatigue.
  • Réduire la durée du transport en évitant les heures de pointe.
  • Accorder la possibilité de travailler à domicile si possible.
  • Accorder du temps pour les rendez-vous médicaux.
  • Envisager le partage de tâches ou les heures à temps partiel, si le plein temps est trop exigeant.

La modification du milieu de travail :

  • Accorder un espace de stationnement près de l’entrée du bâtiment.
  • Déplacer le poste de travail à proximité des toilettes, de la salle de pause, des autres endroits fréquemment utilisés.
  • Prévoir une salle de repos, un canapé ou un lit de camp pour que les employés puissent faire une sieste ou se reposer pendant les pauses ou l’heure du dîner.
  • Fournir un casque à l’employé s’il parle souvent au téléphone.
  • Fournir un casque suppresseur de bruit ou des bouchons d’oreille pour atténuer les bruits gênants.
  • Placer le poste de travail face à un mur plutôt qu’à un couloir passant pour réduire les distractions visuelles.
  • Optimiser l’éclairage du poste de travail. Éliminer les lampes trop faibles ou trop fortes, les lumières clignotantes et les surfaces éblouissantes.
  • Établir des températures agréables en installant un radiateur électrique portatif, un ventilateur, un conditionneur d’air portable, un humidificateur ou un déshumidificateur.
  • Poser un tapis anti-fatigue là où l’employé se tient souvent debout.

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Les troubles du sommeil

La modification de l’horaire :

La modification du milieu de travail :

  • Prévoir une salle de repos, un canapé ou un lit de camp pour que les employés puissent faire une sieste ou se reposer pendant les pauses ou l’heure du dîner.
  • Les modifications du milieu de travail et les stratégies contre la fatigue permettront également de gérer les troubles du sommeil.

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La douleur

La modification de l’horaire de travail :

  • Instaurer un horaire variable tenant compte des niveaux de douleur.
  • Prévoir plus de pauses.
  • Modifier les quarts en fonction des variations quotidiennes de la douleur.

La modification des tâches et du lieu de travail :

  • Recenser les tâches, les espaces de travail et les positions qui causent le plus de désagrément.
  • Collaborer avec l’employé pour trouver des solutions de rechange.
  • Autoriser l’employé à travailler à domicile si possible.

La réduction de l’effort physique :

  • Attribuer à l’employé des tâches moins exigeantes sur le plan physique.
  • Recourir à des outils électriques plutôt qu’à la force manuelle.
  • Réduire les tâches répétitives. Les alterner avec d’autres tâches.
  • Envisager le recours à une aide à la mobilité, comme une marchette à deux roues, qui peut délester les membres inférieurs du poids et qui s’adapte à la plupart des espaces de travail.
  • Changer fréquemment de position.

La modification des milieux de travail :

  • Donner accès à un réfrigérateur et à un four à micro-ondes pour les blocs chauds ou refroidissants contre la douleur.
  • Établir des températures agréables en installant un radiateur électrique portatif, un ventilateur, un conditionneur d’air portable, un humidificateur ou un déshumidificateur.
  • Poser un tapis anti-fatigue là où l’employé se tient souvent debout.
  • Fournir un casque à l’employé s’il parle souvent au téléphone.

La douleur peut être épuisante. Les modifications du milieu de travail et les stratégies contre la fatigue permettront également de la gérer.

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Les lésions nerveuses

La modification des tâches en fonction de la neuropathie touchant les mains et les bouts des doigts :

  • Réduire le risque de blessure en remplaçant les tâches avec des objets pointus, des outils et des températures extrêmes (p. ex. eau bouillante ou congélateurs) par d’autres tâches.
  • Remplacer autant que possible les outils manuels par des outils électriques sûrs (p. ex. une perçeuse électrique avec tournevis plutôt qu’un tournevis manuel, ou un robot culinaire à la place d’un couteau).

L’adaptation de l’équipement en fonction de la neuropathie touchant les mains et les bouts des doigts :

  • Adapter l’équipement souvent utilisé en recouvrant ou en rembourrant les poignées pour les rendre plus confortables.
  • « Envelopper » les manches d’outils d’isolant à tuyau en mousse pour en augmenter le diamètre, ce qui nécessite moins de force pour les utiliser.
  • Fournir un casque à l’employé s’il parle souvent au téléphone.
  • Limiter la saisie manuelle en utilisant un logiciel de reconnaissance vocale.
  • Fournir des solutions de rechange et des interrupteurs pouvant être actionnés par d’autres parties du corps que des bouts de doigt très sensibles.

La modification des tâches en fonction de la neuropathie touchant les pieds et les orteils :

  • Travailler le plus possible sn position assise; utiliser un tabouret assis-debout ou, si ce n’est pas possible, garder une chaise pour se reposer à proximité.
  • Prévoir un tapis anti-fatigue mat si l’employé est souvent debout.
  • Envisager le recours à une aide à la mobilité (canne, bâton de marche, marchette) si l’employé n’a pas beaucoup d’équilibre.
  • Fournir des Diab-A-Sheet ou d’autres semelles pouvant soulager la douleur aux pieds lors de la marche ou en station debout.

La modification du milieu de travail en fonction de la neuropathie touchant les pieds et les orteils :

  • Établir des températures agréables en installant un radiateur électrique portatif, un ventilateur, un conditionneur d’air portable, un humidificateur ou un déshumidificateur.
  • Accorder un espace de stationnement près de l’entrée du bâtiment.
  • Déplacer le poste de travail à proximité des toilettes, de la salle de pause, des autres endroits fréquemment utilisés.

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Le lymphœdème

Les ergothérapeutes et les physiothérapeutes peuvent suggérer certaines aides à la mobilité.

La modification des tâches :

  • Éviter les tâches risquant de provoquer des lésions cutanées (p. ex. avec des objets pointus, des outils et des températures extrêmes, comme de l’eau bouillante ou des congélateurs).
  • Réduire les tâches consistant à porter des objets lourds.
  • Si l’employé travaille debout, l’autoriser à s’asseoir autant que possible; utiliser un tabouret assis-debout ou garder une chaise de repos à proximité.
  • Permettre à l’employé de travailler au rythme qui lui convient.
  • Laisser l’employé prendre deux minutes par heure pour s’étirer afin de stimuler la circulation lymphatique.
  • Alterner les tâches lourdes et légères au fil de la journée.
  • Planifier les tâches lourdes ou les plus importantes au moment où l’énergie de l’employé est à son plus haut.

La modification de l’équipement :

  • Fournir un vêtement de compression pour lutter contre le gonflement et protéger la peau.
  • Fournir des gants de protection pour les tâches risquant d’abîmer la peau.
  • Pour les tâches nécessitant l’utilisation de l’ordinateur et la saisie au clavier, fournir un logiciel de reconnaissance vocale, des solutions de rechange à la souris et des interrupteurs pouvant être activés par d’autres parties du corps./li>
  • « Envelopper » les manches d’outils d’isolant à tuyau en mousse pour en augmenter le diamètre.

Les mesures d’adaption pour les membres lourds et gonflés :

  • Réduire les efforts physiques répétitifs.
  • Attribuer des tâches moins exigeantes sur le plan physique.
  • Recourir à des outils électriques plutôt qu’à la force manuelle.
  • Alterner les tâches répétitives avec d’autres tâches.
  • S’assurer que le matériel souvent utilisé se trouve à portée de main.
  • Placer les objets lourds à la hauteur de la taille afin qu’il soit possible de les glisser plutôt que de les soulever.
  • Si les membres touchés ne rentrent pas dans l’uniforme de l’employé, lui acheter d’autres vêtements.

La modification du milieu de travail :

  • Veiller à ce l’employé puisse facilement accéder à une trousse de premiers soins depuis son poste de travail; avec un antiseptique permettant de réduire les risques d’infection cutanée en cas de lésion.
  • Prévoir des soutiens de posture pour surélever les bras lourds et gonflés (p. ex. oreillers, sacs coussins, réglage de la hauteur des accoudoirs du fauteuil).
  • Prévoir un repose-pieds pour garder les chevilles et les pieds en hauteur.
  • Éviter le froid ou la chaleur extrêmes.
  • Optimiser la qualité de l’air.

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Les bouffées de chaleur

La modification des tâches :

  • Si l’uniforme est obligatoire, offrir à l’employé des vêtements de rechange dont il pourra retirer une épaisseur au besoin.

La modification du milieu de travail :

  • Établir des températures agréables en installant un ventilateur, un conditionneur d’air portable ou un déshumidificateur.
  • Donner accès à un réfrigérateur pour y stocker des blocs refroidissants en rotation au cours de la journée, ainsi que de l’eau froide pour s’hydrater.

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Les difficultés respiratoires

La modification des tâches et des horaires de travail :

  • Si l’uniforme est obligatoire, offrir à l’employé d’autres vêtements qui ne compriment pas la poitrine ou l’abdomen.
  • Prévoir des pauses variables durant lesquelles l’employé peut aller prendre l’air à l’extérieur au besoin.
  • Autoriser la communication par messagerie instantanée ou par chat plutôt que par téléphone.
  • Autoriser le travail à domicile en cas de climat extrême (humidité ou froid intense, etc.).

La réduction de l’effort physique :

  • Attribuer à l’employé des tâches physiquement moins exigeantes.
  • Recourir à des outils électriques plutôt qu’à la force manuelle.
  • Alterner les tâches répétitives avec d’autres tâches.
  • Organiser une évaluation par un physiothérapeute ou un ergothérapeute capable de conseiller des aides à la mobilité qui permettront à l’employé d’économiser son énergie.
  • Si l’employé travaille debout, lui permettre de s’asseoir autant que possible; utiliser un tabouret assis-debout ou garder une chaise de repos à proximité.

La modification du milieu de travail :

  • Déplacer le poste de travail dans un lieu où l’air est purifié de manière satisfaisante.
  • Recourir à un humidificateur ou à un déshumidificateur portable pour maintenir une humidité confortable dans l’air.
  • Instaurer une politique sans parfum et sans fumée dans l’établissement.

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Les nausées et les vomissements

La modification des tâches et des horaires de travail :

  • Autoriser le travail à domicile autant que possible.
  • Si l’uniforme est obligatoire, offrir à l’employé d’autres vêtements qui ne compriment pas la poitrine ou l’abdomen.

La modification du milieu de travail :

  • Déplacer le poste de travail à proximité des toilettes, si possible.
  • Donner accès à des toilettes privées, si possible.
  • Fournir un lieu privé pour ranger une débarbouillette ou des lingettes, du rince-bouche et une brosse à dents.
  • Établir des températures agréables en installant des ventilateurs, des conditionneurs d’air portables, des humidificateurs ou des déshumidificateurs.

Le contrôle de l’information sensorielle :

  • Éloigner le poste de travail des odeurs fortes.
  • Utiliser un casque suppresseur de bruit ou des bouchons d’oreille pour atténuer les bruits pénibles.
  • Placer le poste de travail face à un mur plutôt qu’à un couloir passant pour réduire les distractions visuelles.
  • Éviter que l’éclairage proche du poste de travail soit agressif.
  • Imposer une politique sans parfum et sans fumée dans l’établissement.

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Les problèmes d’alimentation

La modification des tâches et des horaires de travail :

  • Autoriser des pauses variables et prolongées pour répondre aux besoins en alimentation de l’employé.
  • Autoriser l’employé à prendre des compléments alimentaire sous forme liquide à son poste de travail au cours de la journée.

La modification du milieu de travail :

  • Fournir un lieu privé et tranquille où l’employé pourra manger s’il est mal à l’aise devant ses collègues.
  • Fournir un lieu de rangement de l’équipement ou des fournitures nécessaires à l’employé pour répondre à ses besoins alimentaires.

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Les infections

La modification des tâches et des horaires de travail :

  • Autoriser le travail à domicile autant que possible.
  • Organiser des réunions par téléphone ou vidéoconférence plutôt qu’en personne.
  • Autant que possible, réserver du matériel et des outils à l’usage exclusif de l’employé (p. ex. téléphones, ordinateurs, équipement lourd).
  • Fournir du désinfectant pour les mains, des lingettes désinfectantes à usage unique et des gants jetables personnels lorsque l’employé doit manipuler de l’équipement commun.

La modification du milieu de travail :

  • Déplacer le poste de travail à l’écart pour réduire l’exposition du personnel aux germes.
  • Mettre du désinfectant pour les mains et du savon antibactérien dans toutes les salles de bain et les cuisines.
  • Organiser une formation en hygiène des mains pour l’ensemble du personnel.
  • Informer le personnel de la vulnérabilité du système immunitaire des employés atteints du cancer.
  • Installer des systèmes de purification d’air et une bonne ventilation pour réduire les maladies transmises par voie aérienne.
  • Donner accès à des toilettes privées.
  • Fournir un mini-réfrigérateur pour ranger les aliments et les médicaments de l’employé à part.

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Les problèmes de saignement

La modification des tâches :

  • Redistribuer aux autres employés les tâches comportant un important risque de blessure.
  • Fournir l’équipement de sécurité adapté à la tâche.

La modification du milieu de travail pour réduire les risques de chute :

  • Éliminer tout enchevêtrement et tout câble ou fil lâche sur le lieu de travail.
  • Prévoir un éclairage suffisant dans tous les espaces de travail.
  • Ne jamais laisser de liquide déversé sur le sol.
  • Aplanir les surfaces du sol inégales.

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Les modifications de la peau et des ongles

Un ergothérapeute pourra conseiller des exercices des mains visant à augmenter la force et la coordination en cas de problèmes, ainsi qu’un programme de désensibilisation.

La modification des tâches et de l’équipement :

La photosensibilité (sensibilité à la lumière)

  • Si l’employé est sensible à la lumière, lui attribuer d’autres tâches pouvant être effectuées à l’intérieur.
  • Si l’uniforme est obligatoire, offrir des vêtements qui protègent l’employé du soleil lors du travail à l’extérieur (p. ex., chapeau à large bord, chemises à manches longues, pantalons).

La douleur dans les mains et les doigts

  • Fournir des gants de protection adaptés aux tâches. Des gants de coton fins assureront le confort lors du travail à l’intérieur. En cas de dommages aux ongles, il convient d’utiliser des gants imperméables lorsque les mains sont fréquemment immergées.
  • Utiliser des outils électriques plutôt que manuel si possible.
  • Recouvrir les poignées de l’équipement souvent utilisé de tissu ou de rembourrage pour les rendre plus confortables.
  • « Envelopper » les manches d’outils d’isolant à tuyau en mousse pour en augmenter le diamètre.
  • Fournir un casque à l’employé s’il parle souvent au téléphone.
  • Pour les tâches nécessitant l’utilisation de l’ordinateur et la saisie au clavier, fournir un logiciel de reconnaissance vocale, des solutions de rechange à la souris et des interrupteurs pouvant être activés par d’autres parties du corps afin de ménager les bouts de doigt très sensibles.

La douleurs aux pieds et aux ongles de pied :

  • Payer une évaluation par un podiatre afin de fabriquer sur mesure des semelles de décharge qui réduisent la pression sur les pieds1.
  • Si l’employé travaille debout, lui permettre de s’asseoir autant que possible; utiliser un tabouret assis-debout ou garder une chaise de repos à proximité.
  • Si l’employé est souvent debout, installer un tapis ranti-fatigue ou des surfaces anti-fatigue pour ses chaussures.
  • Fournir une aide à la mobilité, comme une marchette, pour alléger la charge sur les pieds.
  • Organiser une évaluation par un physiothérapeute ou un ergothérapeute, capable de conseiller des aides à la mobilité permettant à l’employé d’économiser son énergie.

Le syndrome d’enflure douloureuse des mains et des pieds :

  • Réaffecter les tâches qui exposent les mains à une chaleur extrême, comme le lavage de la vaisselle.
  • Limiter les tâches nécessitant une friction répétée sur les mains ou les pieds.
  • Recourir à des outils électriques plutôt qu’à la force manuelle.
  • Alterner les tâches répétitives avec d’autres tâches.
  • Recouvrir les poignées de l’équipement souvent utilisé de tissu ou de rembourrage pour réduire la friction.

La modification du milieu de travail :

La douleurs aux pieds et aux ongles de pied :

  • Accorder un espace de stationnement près de l’entrée du bâtiment.
  • Déplacer le poste de travail à proximité des toilettes, de la salle de pause, des autres endroits fréquemment utilisés.

Le syndrome d’enflure douloureuse des mains et des pieds :

  • Accorder un espace de stationnement près de l’entrée du bâtiment.
  • Déplacer le poste de travail à proximité des toilettes, de la salle de pause, des autres endroits fréquemment utilisés.

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La modification du fonctionnement des intestins et de la vessie

La modification des tâches :

  • Repérer les tâches qu’il serait difficile d’interrompre pour aller aux toilettes en urgence.
  • Voir s’il est possible de les modifier en fonction d’interruptions imprévues.

La modification du milieu de travail :

  • Déplacer le poste de travail à proximité des toilettes.
  • Donner accès à des toilettes privées équipées d’un lavabo.
  • Fournir un endroit privé pour ranger des lingettes humides, des fournitures pour stomie et des vêtements de rechange.

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La déficience auditive

Consultez Accommodation Ideas for Hearing Loss au AskJan.org.

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La réduction des capacités de communication

  • Communiquer par messagerie instantanée ou par chat plutôt que par téléphone ou en personne.
  • Fournir d’autres moyens ou technologies pour présenter de l’information, comme des webinaires, le texte-à-parole, les vidéos ou l’écrit.
  • Organiser une consultation avec un orthophoniste pour examiner les autres appareils de communication utilisables en milieu de travail.

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La perte de la mobilité

La modification des tâches et des horaires de travail :

  • Si l’employé travaille debout, lui permettre de s’asseoir autant que possible; utiliser un tabouret assis-debout ou garder une chaise de repos à proximité.
  • Autoriser le travail à domicile autant que possible.
  • Organiser une évaluation par un physiothérapeute ou un ergothérapeute, capable de conseiller des aides à la mobilité permettant à l’employé d’économiser son énergie.

La modification du milieu de travail :

  • Accorder un espace de stationnement près de l’entrée du bâtiment.
  • Déplacer le poste de travail à proximité des toilettes, de la salle de pause, des autres endroits fréquemment utilisés.

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Les changements dans l’apparence

La modification du milieu de travail :

  • Organiser une séance de sensibilisation pour les collègues et les supérieurs de l’employé.
  • Créer une politique sur la diversité pour faire savoir que l’employeur privilégie la diversité à tous les égards.
  • Embaucher d’autres personnes aux différences visibles pour atteindre un seuil de diversité critique dans l’effectif.
  • Veiller à doter l’organisation d’une politique contre le harcèlement, et la faire connaître aux gestionnaires et au personnel; indiquer également comment déposer des plaintes dans le cadre de la politique.

Si l’employé interagit avec le public :

  • Tout employé ayant des différences visibles et servant le public indique que l’employeur privilégie la diversité, ce qui peut inciter le public à accepter la personne comme elle est, si toutefois elle se sent à l’aise et soutenue dans cette démarche.
  • Poser des affiches dans les lieux publics indiquant que l’impolitesse ou le harcèlement envers le personnel ne seront pas tolérés.

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Les crises d’épilepsie

La modification des tâches :

  • Répérer les situations fortement propices aux blessures (p. ex., travail en hauteur, utilisation d’équipement lourd).
  • Attribuer des tâches de remplacement faisant prendre moins de risques à l’employé et à ses collègues en cas de crise d’épilepsie.
  • Réduire le risque de blessure en utilisant de l’équipement de protection dans la mesure du possible (p. ex., harnais).
  • Si l’employé travaille seul ou dans un endroit isolé, penser à l’abonner au service Auto-alert Lifeline qui contactera les services d’urgence en cas de chute.
  • Recenser tous les déclencheurs possibles et les éliminer ou les réduire (p. ex., stress élevé, fatigue excessive, clignotements lumineux).

La modification des horaires de travail :

  • Éviter les changements de quart de travail.
  • Modifier les quarts pour éviter la fatigue excessive (p. ex., quarts de jour uniquement).

La modification du milieu de travail :

  • Pour des superviseurs, demander à l’employé (ou au conseiller en santé du travail de l’organisation) la marche à suivre en cas de crise d’épilepsie.
  • Si l’employé hésite à révéler la situation à ses collègues, expliquer à ces derniers quoi faire en cas de crise. Il arrive que les personnes constatent une perte de mémoire après des crises d’épilepsie. Voyez les conseils à ce propos dans la rubrique « Les difficultés cognitives » (tout de suite après cette section).

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Les difficultés cognitives

La modification des tâches :

  • Demander à l’employé d’indiquer les tâches qu’il trouve les plus difficiles.
  • Voir avec le superviseur s’il est possible de simplifier, de les partager avec un collègue ou d’accorder plus de temps à l’employé pour les exécuter.
  • Donner les consignes par écrit plutôt qu’à l’oral.
  • Prévoir une période quotidienne au cours de laquelle l’employé ne devra pas être dérangé afin qu’il puisse effectuer les tâches les plus difficiles.

La modification du milieu de travail:

  • Si possible, créer un environnement calme ou fournir un casque suppresseur de bruit ou des bouchons d’oreille.
  • Désencombrer le lieu de travail.
  • Placer le poste de travail face à un mur plutôt qu’à un couloir passant pour réduire les distractions visuelles.
  • Optimiser l’éclairage du poste de travail (ni trop sombre ni trop lumineux).

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Les changements d’humeur, l’anxiété et le stress

La modification des tâches :

  • Demander à l’employé de recenser les tâches non essentielles et les situations pouvant entraîner de fortes réactions émotionnelles ou de stress.
  • Discuter de la possibilité d’attribuer ces tâches à ses collègues ou de les partager.
  • Demander à l’employé d’indiquer ce qui réduit son stress.
  • Voir comment mettre en place ces moyens (p. ex., donner des consignes écrites plutôt qu’orales, prolonger les échéances, accorder plus de pauses, autoriser le travail à domicile).

La modification du milieu de travail :

  • Prévoir un endroit tranquille et privé où l’employé peut se réfugier s’il se sent dépassé.
  • Créer un milieu de travail calme si possible.
  • Autoriser l’employé à porter un casque pour écouter de la musique apaisante.
  • Désencombrer l’espace de travail.
  • Placer le poste de travail face à un mur plutôt qu’à un couloir passant pour réduire les distractions visuelles.
  • Optimiser l’éclairage du poste de travail (ni trop sombre ni trop lumineux).

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